La domotique désigne l’ensemble des technologies qui automatisent, contrôlent ou supervisent les équipements du logement. Son rôle dans la prévention de la perte d’autonomie s’est considérablement affiné ces dernières années. Voici les principaux apports :
- Sécurité renforcée : détecteurs de chutes (ex : capteurs intégrés dans les tapis de sol), dispositifs d’alerte automatisés, volets motorisés programmés pour s’ouvrir ou se fermer.
- Simplification des gestes quotidiens : gestion centralisée de l’éclairage, de la température, des volets par télécommande, smartphone ou commandes vocales.
- Surveillance discrète capteurs de mouvement qui préviennent les aidants si une situation inhabituelle se produit (ex : absence de déplacement dans une pièce pendant un temps anormalement long).
En pratique, une étude de la Fondation Médéric Alzheimer menée sur plusieurs établissements a montré que l’installation de chemin lumineux intégré dans le sol réduisait de 43 % les chutes nocturnes. Autre donnée significative : selon l’AGIRC-ARRCO, la téléassistance domotique réduit le délai d’intervention en cas de chute de 30 %.
Les familles soulagées, les soignants épaulés
Pour les proches, la domotique évite un sentiment d’impuissance et d’insécurité tout en respectant la vie privée du senior : contrairement à la vidéosurveillance, beaucoup de solutions s'appuient sur une transmission d’alertes sans image.
Côté professionnel, des établissements comme le groupe Korian ont expérimenté des systèmes de monitoring permettant d’anticiper les décompensations (via un suivi des rythmes de sommeil et d’activité) : des alertes proactives, moins de passages intrusifs la nuit, et une allocation plus intelligente des ressources humaines.